Bon, j'ai pensé à faire un truc comme ça :
#labonnannéebaisersatous# façon tweet, ça fait très genre, je cause bien la follower, mais bof.
Les coeurs, c'est divinement artistique aussi. Le coeur prouve combien tu es open à l'autre : Au nombre de coeurs postés sur ton FB, tweeter ou blog, se mesure ta générosité et ton esprit d'ouverture.
Ça ne fait pas de mal. Je vous en colle un trio.
❥❤❥ - attention, on mesure aussi au nombre de variantes, caractères spéciaux et Emoji combien tu maîtrises ta bécane. Ça le fait toujours.-
Le hic, c'est que certain caractères attirent le spam.
Dingue. Bon, des mots comme "cu*" -Oui, j'ai eu le malheur un jour de faire un jeu de mot avec de la fesse et je me suis attirée tous les robots les plus vicieux de la planète web. Mais je vous le demande : A quel sein se vouer si même un bête gribouillis stylisé vous attire un monde de publicités pirates qui vous vantent en vrac vibr*masseurs, pilules du bonheur ou massages Coréens ?
Je n'ai jamais posté plus banal message que pour le 24 décembre, et pourtant ça pullule
… La question cruciale du moment, c'est : Rajoute-je un module de captcha ou ne rajoute-je pas ?
- Non, ce n'est pas une maison Russe, mais l'écriture aléatoire et souvent très très illisible qu'on vous demande sur certains blogs afin de publier votre commentaire- En gros, si tu n'as pas tes lunettes, tu es illico catégorisé robot-cochon, et foin du commentaire. Or, vu l'endormissement général de la blogosphère, coller un captcha, c'est se tuer dans l'oeuf. -Ça c'est juste pour reprendre le fil du sujet-
Bon, je râle comme ça. C'est juste histoire de. J'ai lu que les râleurs vivaient plus vieux. Bingo. Je râle, et ça me fait rire. Bingo bis.
Quoi de n'oeuf pour l'année?
Oh, je vais être sérieuse cinq seconde. Je voudrais que mes amies dans le pétrin, la maladie et tutti quanti sortent de là et vivent enfin sans crainte. Elles le savent. C'est juste à hurler parfois de voir des gens se plaindre pour un pet de travers quand d'autres ne mouftent pas pour des raisons juste insupportables.
Je voudrais que les gens soient vrais. C'est tellement simple de dire les choses comme elles sont. Ne pas se cacher derrière des mensonges et des faux semblants.
C'est difficile d'avouer sa faiblesse parfois. Difficile d'exprimer ses limites. Je suis bien placée pour le savoir. Il me semble que je lâche un peu du lest. Ce fut compliqué.
J'ai envie de prendre cette nouvelle année simplement. Comme elle vient. Ramasser les perles quand elles roulent à mes pieds, lever le nez parfois pour cueillir les fruits murs à ma hauteur.
Je me révolte parfois contre cette instabilité qui me fait rêver à un travail durable, un lieu à moi bien ancré d'où je pourrais concrétiser pleins de projets. Et j'avoue en même temps que se laisser porter au gré des vagues est une sécurité bien moelleuse.
Cette année encore nous changerons d'adresse. Deux ans par ci, trois ans ici, retour là bas. Nous savons dors et déjà que le nouveau là bas sera de courte durée. Nous verrons. C'est un leitmotiv : Nous verrons après.
J'ai une immense chance. Un grand trésor : J'emporte avec moi mes outils de travail. Nonobstant le quintal de tissu qui exaspère mon mari à chaque transhumance, ils tiennent dans un carton.
Le reste, c'est ma table de salle à manger -qui me coûtera cette année la même somme à déclarer que mon appartement tout entier : Un bureau en or massif- et votre inestimable confiance qui se renouvelle depuis presque cinq ans.
Je suis heureuse ainsi. Je n'ai rien à cacher. Je travaille comme je peux, avec la volonté de vous satisfaire et de vous aider en particulier. J'aime passer du temps à répondre à vos questions, et je n'espère qu'une chose : Ne pas décevoir.
Nul n'est roi en son domaine. Si j'ai failli je m'en excuse. Il m'arrive de laisser passer une question, de prendre du retard, de me tromper dans la commande - microcéphalie de blonde - de laisser passer des coquilles -malgré la précieuse relecture de mon amie Alphonsine, intraitable à la virgule près-
Que 2013 me donne le temps de donner corps à mes maigres projets, que cette année exhausse les vôtres et qu'elle nous donne la mesure de la simplicité de ce qui est bon à partager et à promouvoir.
Merci un million de fois d'être là.
*Dessin en libre service -utilisation à but non lucratif merci.