25/09/2013

L'honneur de vous faire-part #5




Un grand classique, mais avec la signature de Ségolène qui en fait toute son originalité !
Merci Hélène.
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Je profite de ce billet pour vous informer de la très prochaine vente solidaire pour la mucoviscidose !
La maladie n'a pas changé de forme et le calvaire reste le même pour les familles touchées.
Une piqûre de rappel ici.
Je participe à la vente, un peu à l'arrache cette année, mais j'y tenais, en proposant deux aquarelles qui seront peintes sur mesure .
 - Mannequin simple + un ou deux accessoires-
C'est ICI que tout se joue.
 La vente ouvre samedi 28 septembre à partir de 10h. Pour les familles qui s'accrochent péniblement d'année en année à un espoir de guérison, soyez, s'il vous plait et encore cette année au rendez-vous !
MERCI !

21/09/2013

Deux habits valent mieux qu'un.













Alors voilà. Le prochain Valantoine sera sport.
Je sais bien.
Le sport c'est pas une bonne idée. Quand on arrête on prend des fesses. Ah.
Raison de plus pour se motiver.
Rien de bien original dans la coupe.
Je le concède, des petits hauts jersey raglan, manches courtes ou longues et les micro shorty ça court les rayons de chez HetM et de Jenny-faire - Dites, shopper un petit top chez les d'jeun's c'est plus efficace qu'une crème antirides et ça fait plus de bien qu'une séance de Pilates, non ? 
On est d'accord.
Sans grande innovation donc, le prochain patron, dans la même veine que le dors-bien Moïse vous donnera l'occasion de faire du DIY basique et sportif. Mère/fille/fils puisqu'il sera taillé du 42 au 6 ans.
Il me reste bien plus d'un tour de piste à faire pour être finisher.
Athènes ne s'est pas faite en un jour non plus.
En attendant je vous propose un petit sport cérébral :
Donnez moi des noms.
Philippidès ? - Ou Phidippidès-
Héraclès - Ça fait un peu apéro d'été…Mais c'est absolument compatible avec le sport-
….Zahia. Mouairf.
Deux winner - Une pochette complète-




















A vos marques.
* En photo : Ensemble sport old fashion T 38 version manches courtes.

14/09/2013

Courir

Pas mieux.
Je n'ai pas trouvé mieux.
Courir. C'est ce que fait Émile.
Jean Echenoz en 2008 en a tracé la biographie. 
Enfin. En a romancé la biographie.
Court, claquant et percutant.
Rapide, simple et attachant.
Ce livre est une intrigue littéraire. D'une simplicité désarmante. C'est ça.
Ouvrier chez Bata en Moravie en début de seconde guerre, Émile court parce qu'on l'y oblige.
Bon petit soldat : Il veut bien courir du moment qu'on ne l'emmerde pas.
A force de courir, Émile va y prendre goût et avec l'arrivée des Russes et le retrait des troupes Allemandes il deviendra le sportif qu'on exhibe et dont on chante les gloires pour bien montrer au monde de l'ouest à quel point elle est belle la patrie du communisme.
Émile Zatopek rafle toutes les médailles ! 
Ça en devient presque agaçant. Ce type n'a rien de beau. Il n'est pas laid non plus. Il n'a rien d'académique. Ah ça non. C'est un pantin, qui s'entraîne étrangement, tout seul en alternant les courses rapides et les courses de fond et qui s'offre le luxe d'un tour de piste de courtoisie en grimaçant benoîtement à la fin d'un marathon couru comme de rien.
Et c'est étrange. Echenoz écrit. Ses phrases sont courtes, rythmées, cadencées et parfois comme un Émile sorti de sa boite, la cadence se brise, l'auteur pose un caillou blanc, une pointe d'ironie, un oeil critique, juste ce qu'il faut pour que l'on n'en pense pas moins, et il reprend sa course, métronome sur son couloir, comme s'il voulait se faire l'écho de son héros mais pas trop.
Parce que Émile, il gagne. Mais il ne le fait pas franchement exprès. Il va là où on lui dit d'aller. Ni plus ni moins. Et si il gagne, c'est parce que c'est ainsi. 
Qu'on fasse de lui un étendard à la gloire du communisme l'importe peu. Il fait ce qu'il aime. C'est un homme ordinaire, médiocre et commun, si attachant pourtant, peut-être parce qu'il est naïf….Ou qu'il fait semblant de l'être.
Le rayonnement de l'athlète se heurte à l'enfermement volontaire d'un régime totalitaire qui finira par détruire son prodige qui aura osé ouvrir son clapet un peu trop grand - un mot de travers. Hop, c'est déjà trop -
 Destitué. Du jour au lendemain. 
Passant sa grande carcasse de la lumière à l'ombre, il restera éternellement "l'homme le plus rapide du monde".
Le temps d'un semi - Deux heures à mon rythme, au rythme d'Emile, vous lisez très très vite- courez avec le grand Echenoz sur la piste d'Emile. 
Une lecture qui a vraiment. Vraiment beaucoup d'allure !
"Courir" de Jean Echenoz
Editions de Minuit

08/09/2013

I would like to announce you…





Sur une très jolie idée de la maman de Gautier.
Faire-part Ségolène de Bernis.
Many Thanks !

03/09/2013

Tenter une timide sortie pour la rentrée .

Le premier mois de l'agenda est tout gribouillé.
TOUT gribouillé.
Le mari a dit c'est rien du tout la nouvelle ville.
Comme à Paris en plus aéré.
N'empêche qu'à Paris l'agenda quand il était gribouillé c'était des gribouillages culturels.
-Un restau au cour St Emilion C'EST culturel. Y'a la Fnac ET Arteum-
En plus pour en rajouter on a adopté un chien. Un petit de trois mois qui fait rien que des boulettes. Fugueur et énurétique . Faut-il être taré.
Juste quand on était enfin quasi sorti de l'auberge avec les 5 bipèdes.
Sinon vous avez vu le tour de passe-passe ?
J'ai disparu pendant 70 jours.
Du pur Copperfield.
J'ai disparu à la mer.
J'ai réapparu au milieu des blés ondulants et des montagnes bleu-amande de la Sierra de Guarra.
J'ai filé dans ma Bourgogne.
Sur IG j'ai des photos à nulles autres pareilles.
J'ai mes pieds nus dans l'eau claire du torrent.
J'ai mes chaussures à virgules sur la poussière de la sierra.
Fichtre . J'ai oublié d'Instagramer le cubi de Sangria.
Vous aurez droit au café du matin.
J'aime bien quand la cafetière italienne me siffle le matin.
Tôt.
Quand les gens cuvent encore le cubi.
Le mari émerge et remplit de son côté ras la gueule la cafetière électrique.
Son café est un mystère. Un mélange de Kvas Arménien et de black tea des Cherokees.
Il y flotte parfois des yeux. Comme si on y avait laissé à tremper la louche du bouillon de la veille.
Mon mari c'est le clown né du café.
N'empêche que quand il est fait avec amour il en devient presque bon.
Bon après, le mari a pas fait comme moi.
Il est parti retravailler.
Pour faire bouillir la marmite de café au bouillon.
Moi j'ai bullé en compagnie de 11 frères soeurs neveux nièces plus les miens.
C'est un peu sopo pour les repas. Plan d'action dès le réveil. 
Mais c'est vivant. C'est joyeux et c'est bien.
Et puis il y a la courge du voisin pour la soupe.
Le voisin il dit que ma maison c'est Chastellux* . Parce que je peints mon plafond.
C'est juste 50 fois moins grand et j'ai pas des copains américains pour financer ma terrasse. 
Mais j'aime assez la comparaison.
Le voisin il est sympa. Il me fait offrande bi- hebdomadaire de sa courge et de sa salade montée.
Ça fait rire ma soeur. N'y voyez pas malice !
C'est pas le genre de la maison.
C'est vrai c'est sympa les voisins de campagne. C'est nature, c'est porté sur l'apéro comme nous.
Y'en a qui te défient au billard. D'autres qui te mettent une dérouillée au ping-pong.
C'est des gens qu'on aurait pas forcément croisés. 
Des gens qui reprennent leur vie sans vous quand corne la rentrée.
Des gens un peu comme moi, comme vous.
Des messieurs dames que je ne vois pas.
Des gens qui ne nous manquent pas tant que ça et pourtant.
L'heure sonnant
Il est fichtrement bon de les retrouver !
* Château de Chastellux ( Morvan) : Visite à ne pas rater surtout si elle est menée par le truculent Comte propriétaire des lieux !