Play-biscite au salon

L'événement Parisien de la planète mode enfantine ce week-end, c'est bien le salon Playtime.
A dire vrai, je bave plus devant l'affiche du salon New-yorkais, mais j'ai fait des folies ce mois ci en offrant à Valantoine une mémoire externe (J'archive mes patrons dans trois endroits différents. Je suis du genre à me méfier. Limite toquée…) , j'ai dis adieu au billet prem's aller-retour pour la grande pomme-Mon dieu que le monde est injuste- ;)
Chevauchant mon PC2 (dans l'attente d'un tram tout neuf qui ferait des maréchaux un endroit à peu près présentable), j'ai donc pris la direction de Vincennes, bien décidée à m'intéresser de très très près au travail de mes consoeurs créatrices du monde enchanteur de l'enfance.
Bon.
Y'avait pas foule non plus. On est loin du bourdonnement permanent qui résonne encore au bout de 24h après une journée passée à manger du stand au kilomètre sur le salon Première vision.
Pas le même domaine non plus.
Bon. J'avoue. J'y allais pour le fun. Genre je donne ma carte, tu donnes ta carte. Cool.
Je m'intéresse le moins possible aux collections, pour la simple et bonne raison que, on a beau dire, l'influence vient de ce que veut bien imprimer notre rétine. On peut être sincèrement persuadé d'avoir créé dans la nuit -Le trait de génie nocturne, dingue-LE modèle unique, c'est juste la copie conforme du truc vu chez machinchose ou sur les pages du magazine hyper Arty show.
Je zappe donc les collections enfants. En survolant le shmilblick, il en ressort du gris, du gris, encore du gris, mais aussi du liberty ( dingue) ou, en suivant une diamétrale absolue, du seventies à peine dissimulé derrière de l'imprimé XXL vert pomme et orange sanguine.
De très jolies collections ceci étant dit.
J'ai noté, soyons fair play, trois coups de coeur.
Le premier est un bijou, présenté sur le stand Bruxellois Babylonia.

Cette boule "Bola" en Mexicain - il semblerait qu'il y ait une querelle de clochers à propos de l'origine de la bola. Bon- émet un son très doux et cristallin. Portée au bout d'une longue chaînette ou cordelette par les futures mamans, elle aurait un effet apaisant sur l'enfant in utéro. Peu importe finalement. L'histoire est jolie et l'objet ne l'est pas moins. Je craque principalement sur les bolas argentées, lisses et brillantes, certaines gravées, mais toujours de bon goût. Un cadeau réellement original, pour la bonne copine qui annonce sa grossesse. Je note! La collection est à voir ICI.
(Hélas, trois fois hélas, pas pour moi, je ferais tellement la tronche en vous annonçant une éventuelle grossesse que vous vous retireriez prudemment au risque de vous voir coller une châtaigne parfaitement injustifiée, mais totalement défoultitudatoire pour moi. J'ai eu cinq très bonnes raisons de porter la Bola. J'ai loupé le coche. Tant pis ;)
Second coup de coeur sur le stand Arty frog Paris. Vous connaissez certainement l'incontournable collection de vaisselle pour enfants "la politesse", Soledad Bravi remet le couvert avec une ligne pour les grands enfants. Irrésistible.

La collection dans son intégralité est à emporter dare dare dans la boutique "Le ciel est à tout le monde" 10 rue Gay Lussac dans le Vième. Pour les autres, en googuelisant assiettes Soledad, il ne devrait pas y avoir trop de mystère pour les dénicher.
A déplorer; l'absence de porcelaine,  cette collection façon Limoges serait un vrai piège à mondaine!
Troisième coup de coeur. Et celui ci il est gros.
Une série de petits bouquins. Une collection d'historiettes. Du français, de l'anglais, du japonais bientôt.
Des titres absolument abracadabrants, bref, des "supereditions".
Le but du jeu. Illustrer. On ne s'embête pas chez les superéditeurs. Et j'adore.
Un outil pédagogique extra. Un défouloir  impeccable, un prof d'anglais (de japonais?) à la page, un jeu, une toile blanche, un monde à imaginer, de 3 à pas d'âge. Je suis totalement fan!

Points de ventes ici sur Paris et sur E-Shop en ligne. Have fun!
Au final. Il faut bien le reconnaître je ne rapporte pas play-thore de nouvelles. Mais j'ai tout de même énormément bossé, en particulier ma matière forte; Le copinage. Mes deux grands plaisirs de Playtime restent les moments partagés avec Pénélope et Claire-Aline. Au salon. On Play-biscite la causette. Mine de crayon.